J'ai voté contre ce rapport sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité. Cet accord de trilogue établissait des règles sur les obligations des entreprises concernant les impacts négatifs réels et potentiels sur les droits de l’homme et sur l’environnement, en ce qui concerne leurs propres opérations, les opérations de leurs filiales et les opérations de leur chaîne d’activités, ainsi que sur la responsabilité en cas de violation de ces obligations. Il contraignait les entreprises à identifier et à corriger les atteintes à l'environnement, y compris chez leurs sous-traitants à l'étranger. Il introduisait des charges administratives et économiques disproportionnées pour les grandes entreprises européennes et françaises, de nature à nuire à leur compétitivité et leur sécurité juridique. Je l'ai donc rejeté.