Je me suis abstenue sur cette résolution politique qui accompagne le budget général de l’Union européenne pour l’exercice 2022. Le texte contenait des dispositions intéressantes, telles qu’un appel à renforcer significativement le budget. Mais il contenait aussi des paragraphes inacceptables, par exemple dans le domaine migratoire. Ainsi, il préconisait de placer en réserve 90 millions d’euros issus du budget de FRONTEX, ce qui s’avère profondément inacceptable et susceptible d’affaiblir les frontières extérieures de l’Union. Dans un contexte marqué par l’immigration de masse, au moment où une vague migratoire est susceptible de partir d’Afghanistan à destination de l’Europe, je considère que FRONTEX a besoin de bénéficier d’un budget maximal et de façon immédiate. Enfin, j’ai soutenu des dispositions demandant l’arrêt immédiat de tout versement de fonds européens à la Turquie, des passages en faveur du renforcement du multilinguisme au sein des institutions communautaires, ou encore un paragraphe en faveur de la défense du siège strasbourgeois du Parlement européen.