Nadine MORANO, en sa qualité de députée européenne, Membre titulaire de la Commission en charge des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures, s'est rendue jeudi 20 novembre 2025 au siège de l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX) à Varsovie.
Depuis 20 ans, FRONTEX a pour mission, en lien étroit avec les États membres, les autres institutions de l’Union et les États tiers partenaires, de protéger les frontières extérieures de l’espace Schengen.
Initialement fixé à 6 millions EUR en 2005, son budget a accompagné la montée en puissance de l’agence, atteignant 1,2 milliard EUR en 2025, qui servent notamment à financer des moyens de surveillance aérienne et maritime, mais aussi un corps permanent de 10 000 garde-frontières permanents d’ici 2027, armés et en uniforme.
FRONTEX, que Nadine MORANO a toujours soutenue par ses votes au Parlement européen, obtient des résultats. Sur les 10 premiers mois de l’année 2025, les franchissements irréguliers des frontières de l’UE ont baissé de 22%, après une baisse de -38% en 2024.
A Varsovie, accueillie par Lars GERDES, Directeur exécutif adjoint en charge des Opérations, elle a visité la salle de situation de l’Agence, opérationnelle 24h/24h et 7j/7j, où sont centralisées l’ensemble des images des frontières extérieures maritimes et terrestres de Schengen qui s’étendent sur plus de 50 000 km. Des images aériennes, satellites, des flux vidéos issus de drones et de navires de patrouille sont utilisés en temps réel pour orienter les garde-frontières et faciliter l’interception des migrants illégaux.
FRONTEX constitue un pilier majeur de la politique migratoire de l’Union, mais elle ne peut pas régler seule le problème de l'immigration clandestine.
Les procédures de retour ne fonctionnent pas suffisamment : moins d’1 obligation de quitter le territoire européen sur 4 est réellement exécutée, la filière du droit d’asile continue d’être dévoyée à des fins d’immigration économique.
Au Parlement européen, Nadine MORANO continue de se battre au quotidien pour faciliter les échanges de données entre FRONTEX, les États membres et les partenaires, modifier le droit et les politiques extérieures de l’Union pour empêcher à la source les départs de migrants, casser le modèle économique des passeurs en externalisant l’asile vers des pays tiers, financer des barrières physiques et électroniques aux frontières pour empêcher les franchissements illégaux, et faciliter les éloignements de clandestins en participant activement à la révision et au durcissement de la directive retour qui est en cours de discussion.
