CFP, état de droit, conditionnalité et ressources propres (B9-0428/2020)
Je me suis abstenue sur cette résolution relative au CFP, à la conditionnalité liée à l’état de droit et aux ressources propres. Le texte contenait des dispositions intéressantes, telles que le rappel de l’obligation juridiquement contraignante faite à la Commission de proposer de nouvelles ressources propres au cours du prochain cadre financier pluriannuel. Mais il contenait également des dispositions excessives qui saluaient et présentaient comme « historique » le plan de relance européen de 750 milliards, qui consiste pourtant essentiellement en un emprunt aux modalités de remboursement incertaines qui pèsera sur les générations futures. Enfin, il critiquait le principe de l’unanimité au Conseil, qui constitue pourtant une garantie de la souveraineté des États membres. J’ai soutenu un amendement visant à mettre fin à tous les rabais et mécanismes de correction à partir du 1er janvier 2021.