J’ai voté contre cette résolution sur la recherche et le sauvetage en Méditerranée. Ce texte va à l'encontre de l'objectif de mettre fin à l'intolérable situation des noyades en mer de ceux qui espèrent trouver une vie meilleure en Europe. En effet, cette résolution contenait des dispositions inacceptables, susceptibles d’entretenir et de renforcer la vague migratoire que subissent l’Europe et la France. Sans jamais en appeler à la responsabilisation de l'Union Africaine qui se doit de prendre en charge sa population, sans même évoquer l'installation de hot spots sur les côtes africaines, au Maroc, ou en Tunisie, cette résolution demandait d’ouvrir de nouvelles voies légales de migration, de dépénaliser l’aide apportée aux migrants irréguliers, de renforcer la répartition des migrants dans les États membres, de faciliter l’action de certaines ONG en mer qui relève davantage d’une complicité avec les passeurs que d’aide humanitaire, etc. Ce dont l’Union a prioritairement besoin en matière migratoire, c’est de mettre en œuvre une véritable politique de retour des immigrés clandestins déboutés du droit d’asile.