J’ai voté en faveur de ce rapport sur l’assistance macrofinancière au Royaume hachémite de Jordanie. Le texte prévoit d’apporter à ce pays tiers une aide supplémentaire d’un montant maximal de 500 millions d’euros pour couvrir une partie de ses besoins de financement extérieurs pour 2020-2021 et l’inciter à intensifier ses réformes. La Jordanie joue un rôle majeur en faveur de la stabilisation du Moyen-Orient. Elle est pleinement investie dans la lutte contre le terrorisme. En consacrant plus de 2 % de son PIB à l’accueil de réfugiés, elle atténue l’impact de la crise migratoire sur l’Europe, comme je m’en étais personnellement rendu compte lors de mon déplacement en Jordanie en 2015. Je plaide régulièrement pour un renforcement massif des aides apportées à la Jordanie, car il est plus efficace et moins coûteux de maintenir les réfugiés, notamment les Syriens, à proximité de chez eux et dans leur environnement culturel, plutôt que de les inciter de manière irresponsable à rejoindre l’Europe où la grande majorité d’entre eux n’a aucune perspective. Depuis la crise syrienne de 2011, l’Union européenne a déjà mobilisé plus de 2 milliards d’euros au bénéfice de la Jordanie. Cet effort doit être poursuivi.