J’ai voté contre cette résolution sur la nécessité d'une action de l'Union en matière de recherche et de sauvetage en Méditerranée. Ce texte déséquilibré, qui éludait entièrement la responsabilité des États d'origine et de transit de l'immigration illégale dans les naufrages survenus en Méditerranée, proposait notamment la mise en œuvre d'un nouveau mécanisme de sauvetage, susceptible de renforcer la migration irrégulière et le modèle économique des passeurs, aidés par l’action complice de certaines ONG. J’ai rejeté l’ensemble des dispositions susceptibles d’intensifier la migration illégale vers l’UE : relocalisation, voies légales et sûres, corridors humanitaires, conditionnalité des aides pour la gestion des frontières à la mise en œuvre d'un nouveau mécanisme de sauvetage, etc. J’ai au contraire voté des amendements demandant à mettre en œuvre les mesures les plus fermes contre l’immigration irrégulière : hotspots en dehors de l’UE pour les demandes d’asile, conditionnalité des aides versées aux pays tiers à leur coopération en matière migratoire, régulation des ONG, barrières physiques aux frontières extérieures de l’UE, etc.